20 juillet 2015
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La crise grecque que nous vivons a montré au monde que l'Europe, celle que beaucoup d'Européens avaient rêvé de mettre en place, d'instaurer, celle de Jean Monnet, de Robert Schumann, de De Gaulle, d' Adénauer, va mal, très mal.
Un pays, une Allemagne intransigeante, lui a imposé d'une manière glaciale, sa conception d'une économie ultra-libérale. Elle aurait du se rappeler qu'elle doit son rétablissement économique, au sortir de la guerre, puis son essor, à l'anulation de son énorme dette accordée en 1953 et montrer un peu plus de compassion vis à vis d'un pays qui a déjà beaucoup souffert de l'austérité et de son passé dictatorial.
Cette crise est avant tout une crise politique avant d'être une crise financière. Elle laissera indubitablement des traces dans l'histoire de ce pays et de l'Europe. Chacun se rend compte aujourd'hui que cette économie ultra-libérale pousse les états à se combattre, certains à se déchirer, laissant les plus forts dévorer les plus faibles.
Jean Claude Sellier secrétaire du CRéA