Un certain nombre d'agences de presse viennent de faire savoir que Nicolas Sarkozy, sans en avoir au préalable averti le président de la République, s'était entretenu très longuement avec le président du Conseil National Syrien qui est la principale coalition de l'opposition au régime de Bachard al-Assad.
Ce type de démarche n'est certes pas interdit. Néanmoins, il faut savoir que jusqu'à présent aucun des anciens présidents du Général De Gaulle à Jacques Chirac avaient pris l'initiative, après leur mandat présidentiel, de s'impliquer ou de se hasarder dans une démarche liée à la politique extérieure de la France.
J'attends avec impatience la réaction de François Hollande et de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères concernant cette implication à la fois inattendue et surprenante.
Il faufrait quant même rappeler à Nicolas Sarkozy qu'il n'est plus président de la République depuis maintenant trois mois et qu'il doit désormais se plier à certaines convenances vis à vis de son successeur.
Jean Claude Sellier - Secrétaire du CRéA